Le grounding est une discipline qui attire de plus en plus d’adeptes et qui intéresse la communauté scientifique.
Cette pratique s’effectue généralement à l’extérieur, en s’allongeant sur le sol ou en s’immergeant dans l’eau. Vous pouvez également utiliser des tapis de mise à la terre, des draps ou d’autres équipements.
Quelle est cette nouvelle pratique ? À quoi sert-elle et pourquoi autant de monde s’y intéresse aujourd’hui ?
Cet article vise à traiter en profondeur tous les aspects du grounding.
Sommaire :
- Qu’est-ce que le grounding ?
- Quels sont les bienfaits du grounding ?
- Est-ce scientifiquement prouvé ?
- Quels sont les dangers de cette pratique ?
- Comment pratiquer le grounding ?
- Où pratiquer le grounding ?
- Combien de temps pratiquer cette thérapie naturelle ?
- Les différents types de grounding ?
Qu’est-ce que le grounding ?
La pratique du Grounding également appelée Earthing ou encore reconnexion à la Terre du corps humain, est une technique thérapeutique qui consiste à faire des activités qui vous reconnectent électriquement à la terre.
L’earthing est une appellation popularisée par Clint Ober dans les années 90. C’est l’auteur du livre nommé d’après ce même concept.
En 1998, après une carrière réussie dans la mise à la terre de systèmes dans l’industrie de la télévision par câble, Clint Ober, pionnier de l’earthing, a commencé à étudier le potentiel d’amélioration de la santé humaine grâce à la « mise à la Terre ».
Aujourd’hui, il est le fondateur de Earth FX Inc, une société de recherche et de développement sur la mise à la terre basée en Californie, grâce à laquelle il a contribué à développer et à breveter les premiers produits de grounding pour l’intérieur.
Cette pratique s’appuie sur la science et la physique de la reconnexion à la Terre pour expliquer comment les charges électriques provenant de la terre peuvent avoir des effets positifs sur votre corps. Plus qu’une simple connexion à la terre, c’est le contact physique direct avec la vaste réserve d’électrons à la surface de la Terre dont on parle.
Comment fonctionne la reconnexion à la terre ?
La surface de la Terre dispose d’une réserve pratiquement illimitée d’électrons libres qui confèrent au sol sur lequel nous marchons (ainsi qu’aux lacs et aux océans) une charge électrique négative naturelle. Lorsque vous entrez en contact avec le sol, celui-ci dissipe l’électricité statique et les charges électriques extérieures qui se trouvent sur vous. En même temps, vous recevez une charge d’énergie sous forme d’électrons libres et votre corps se synchronise avec les fréquences naturelles de la Terre.
Comment fonctionne la reconnexion à la Terre ?
La surface de la Terre dispose d’une réserve pratiquement illimitée d’électrons libres qui confèrent au sol sur lequel nous marchons (ainsi qu’aux lacs et aux océans) une charge électrique négative naturelle. Lorsque vous entrez en contact avec le sol, celui-ci dissipe l’électricité statique et les charges électriques extérieures qui se trouvent sur vous. En même temps, vous recevez une charge d’énergie sous forme d’électrons libres et votre corps se synchronise avec les fréquences naturelles de la Terre.
Quels sont les bienfaits du grounding ?
D’après des recherches publiées et disponibles en ligne, la pratique du grounding a de multiples effets bénéfiques sur la santé. Des études ont été réalisées à travers le monde au cours de la dernière décennie et ont obtenu des résultats très encourageants.
Voici les effets bénéfiques du grounding :
- La réduction de la douleur, de l’inflammation et du stress [3, 4, 5],
- L’amélioration de l’énergie, de la qualité du sommeil [6, 18],
- Une meilleure réponse aux traumatismes et aux blessures avec une cicatrisation accélérée [7, 8, 9]
- Une amélioration du flux sanguin [10, 11],
- Une réduction de la viscosité du sang [12, 13],
- Une réduction de la tension artérielle [17]
- Une régulation de la concentration du glucose [14],
Il apparaît également que la NON pratique du grounding n’entraîne pas de bonnes choses pour le corps humain.
Des recherches antérieures menées sur des animaux et des êtres humains ont suggéré une augmentation de la glycémie lorsque des rats et des êtres humains étaient déconnectés de la terre [15].
Les chercheurs ont suggéré que le manque de contact avec la terre pourrait avoir un effet contraire et peut-être un impact sur le diabète, l’obésité et même l’hypertension artérielle [16].
Est-ce scientifiquement prouvé ?
Compte tenu du nombre des études et des recherches qui ont été effectuées et publiées, nous pouvons dire que la science a émis des données très probantes sur les résultats de la pratique du grounding.
On peut notamment indiquer cet article [20] publié sur le site de la National Library of Medicine (US) qui est une bibliothèque spécialisée en médecine et dans les sciences et techniques associées. Elle est rattachée aux Instituts américains de la santé et est installée dans le Maryland aux Etats-Unis.
Des études concernant les bienfaits du earthing ont été publiées par des équipes de scientifiques du monde entier, comme en Inde, en Pologne, aux Etats-Unis ou encore à Chypre.
Gaétan Chevalier, du Earthing Institute, a mené des études scientifiques pour vérifier la pratique du grounding.
Quels sont les dangers de cette pratique ?
Sur Internet, vous pourrez trouver des affirmations déroutantes concernant le danger du grounding comme par exemple :
« Les produits de grounding, lorsqu’ils sont utilisés en intérieur et en présence de champs électromagnétiques (CEM) sont nuisibles pour votre santé, car des courants dangereux circuleront dans votre corps. »
« Il est dangereux de vous connecter à une prise murale pour vos appareils de grounding car de « l’électricité sale » passera par le câble. »
« Le grounding vous transforme en antenne, ce qui est dangereux, car cela attire les champs électromagnétiques dans votre corps. »
« Il est dangereux de pratiquer le grounding dans un appartement au champ électrique élevé, car vous risquez un choc électrique. »
« Vous risquez de dégrader votre santé en pratiquant le earthing si vous vivez en ville en raison de « tensions parasites », résultat de notre système électrique a courant alternatif dans le sol.
Voici la réponse du Dr. Gaétan Chevalier [30] , actuellement professeur de recherche au CIHS, directeur de l’Institut Earthing et directeur de recherche chez Psy-Tek Labs.
Ces déclarations sont fausses et reflètent non seulement une profonde méconnaissance de l’électromagnétisme, de la mise à la terre et de l’élimination de la charge électrique d’un corps, mais aussi un manque honteux d’intégrité professionnelle en incitant à la peur afin, semble-t-il, de promouvoir leur activité et d’attirer des clients. Les consultants qui lancent ces avertissements bidons demandent une somme d’argent substantielle pour évaluer la présence de CEM dans l’environnement domestique et professionnel, et proposent des services et des appareils pour éliminer les CEM. Les conseils peuvent inclure la fermeture des disjoncteurs dans votre maison, une méthode extrême et très peu pratique d’élimination des CEM, une méthode que vous pouvez faire vous-même, et une méthode qui n’est pas nécessaire pour la majorité des gens, à l’exception peut-être des personnes électrohypersensibles […] Malgré les preuves solides des avantages et de la sécurité de la mise à la terre, les informations erronées abondent sur les dangers supposés de la mise à la terre à l’intérieur en présence de CEM, et sur le fait que la mise à la terre fait de vous une cible pour les champs électriques.
L’affirmation selon laquelle, lorsque vous êtes mis à la terre, vous devenez une antenne, ou une cible, pour les tensions artificielles qui pénètrent dans votre corps et vous font du mal est totalement fausse. Pourtant, cette affirmation est comme un mantra pour de nombreux consultants en CEM. Tout ingénieur électrique ou physicien sait qu’une antenne mise à la terre ne fonctionne pas!
Les commentaires concernant le corps mis à la terre faisant partie du circuit, et du chemin vers la terre, et ajoutant ainsi plus de pollution électromagnétique à votre corps, montrent une incompréhension majeure des simples principes fondamentaux des circuits électriques AC (courant alternatif). Le problème de base est que de nombreux biologistes du bâtiment et consultants en CEM ne semblent pas connaître la différence entre un circuit CC (courant continu) et un circuit CA (courant alternatif) […] Voici un autre point principal de malentendu : de penser à tort que vous devenez dangereusement partie intégrante du circuit électrique de votre maison lorsque vous êtes mis à la terre, car la mise à la terre crée un chemin vers la terre. Le fait est que les CEM vont secouer les électrons dans un corps non mis à la terre, mais lorsque le corps est mis à la terre, le potentiel électrique de la Terre non seulement empêche une telle vibration mais permet au corps de réfléchir les CEM. Ils rebondissent littéralement sur votre corps, tout comme les balles sur Superman. C’est l’effet cage de Faraday.
Pour plus d’informations, voici l’article du Dr Gaétan Chevalier sur le sujet [18]
Comment pratiquer le grounding ?
Le grounding est une pratique très simple, si ce n’est la plus simple au monde. Tout ce qu’il vous faut, c’est de vous mettre en contact avec le sol.
Pour cela, retirez vos chaussures et vos chaussettes et marchez pieds nus en pleine nature.
Bien évidemment, quand on marche pieds nus, il faut faire attention où vous mettez vos pieds. Cela serait bête de marcher sur des produits dangereux ou de se couper par exemple.
Le grounding peut être pratiquer aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur, selon la technique que vous choisissez d’utiliser.
À l’extérieur.
Lorsque vous êtes à l’extérieur, vous pouvez facilement vous mettre à la terre en laissant la plante de vos pieds, la paume de vos mains ou votre corps tout entier toucher la terre. Marchez dans l’herbe, allongez-vous dans le sable ou nagez dans la mer. Ce sont des moyens faciles de se reconnecter naturellement.
À l’intérieur.
Lorsque vous êtes à l’intérieur, vous relier à la terre demande un peu plus d’efforts et, dans la plupart des cas, du matériel. Utilisez un drap ou des chaussettes de mise à la terre lorsque vous dormez. Utilisez un tapis de mise à la terre sur votre chaise de bureau. On pense que cet équipement vous aidera à vous relier à la Terre tout au long de la journée.
Où pratiquer le grounding ?
Vous l’avez compris, pour pratiquer l’earthing ou grounding il faut être en contact avec la nature. Pour vous aider à savoir si oui ou non vous êtes bien connecté au sol , voici une liste des environnements propices au grounding :
- L’herbe, le sable, la terre et le sol
- Plantes et arbres vivants (en particulier ceux dont l’écorce est humide)
- Gravier et roche (qui touchent la terre)
- Béton non scellé (ou recouvert d’un revêtement à base d’eau)
- Brique non scellée (ou recouverte d’un revêtement à base d’eau)
- Plans d’eau (comme les océans, les lacs et les cours d’eau)
Combien de temps pratiquer cette thérapie naturelle ?
Il n’y a pas de durée maximum à ne pas dépasser. Plus vous êtes en contact avec la nature et plus votre corps en ressentira les bénéfices.
Généralement, 30 minutes est le temps minimum recommandé pour être relié à la Terre chaque jour.
Encore une fois, rien ne vous empêche d’étendre votre plaisir, car il n’y a rien de mauvais à marcher pieds nus dans le sable ou sur l’herbe.
Les différents types de grounding
Il existe de nombreux types de mise à la terre. Toutes visent à se reconnecter à la terre. Cela peut se faire par un contact direct ou indirect avec la terre.
Marcher pieds nus
Avez-vous déjà été dehors par une chaude journée d’été et ressenti l’envie de courir pieds nus dans l’herbe ? On vous le répète encore une fois : l’une des façons les plus simples de s’ancrer dans la terre est de marcher pieds nus.
Que ce soit sur l’herbe, le sable ou même la boue, le fait de laisser votre peau toucher le sol naturel peut vous fournir l’énergie qui émane de la Terre.
S’allonger sur le sol
Vous pouvez augmenter le contact de votre peau avec la terre en vous allongeant sur le sol. Vous pouvez le faire dans l’herbe de votre jardin, au parc le plus proche ou sur le sable de la plage.
Prenez les précautions nécessaires si vous décidez de vous mettre à la terre de cette manière. Ne vous allongez jamais dans un endroit où vous pourriez vous blesser.
S’immerger dans l’eau
L’eau peut également être utilisée pour pratiquer le grounding de la même manière que marcher sur la terre.
Il vous suffit alors de vous mettre à l’eau et de patauger dans un lac clair ou de nager dans l’océan pour vous relier à la Terre.
Comme toujours, veillez à votre sécurité lorsque vous nagez, en particulier dans des eaux troubles ou profondes.
Utiliser un équipement de grounding
S’il n’est pas possible de sortir pour se mettre à la terre, il existe d’autres solutions.
L’une des méthodes de grounding consiste à relier une tige métallique à la terre à l’extérieur, puis à relier la tige à votre corps au moyen d’un fil.
Si vous n’êtes pas à l’aise avec l’utilisation d’une tige métallique pour vos exercices de connnexion à la terre, il existe d’autres équipements. Les équipements d’earthing sont un moyen efficace d’intégrer cette thérapie naturelle dans votre vie quotidienne. Il existe plusieurs produits :
Des tapis de grounding
Pour avoir essayé deux ou trois tapis différents, c’est celui-ci que j’utilise sur mon lieu de travail, le tapis grounding de Hooga.
Les autres moins chers font un peu bas de gamme et sont moins confortables :/
L’hiver, je le prends chez moi parce que je suis frileux et marcher pieds nus dehors n’est pas réellement une option que j’envisage.
Si vous n’avez jamais essayé de tapis pour votre grounding en intérieur, alors essayez-le, vous ne le regretterez pas.
Des draps ou couvertures de grounding
- Des chaussettes de grounding
- Des bandes et patchs de grounding
Le grounding « pleine conscience »
Une autre variante du grounding, correspond à l’utilisation de la “pleine conscience“.
Pour cette version alternative et plus profonde, vous devez associer un exercice de respiration très simple avec la connexion de votre corps et de la terre. Le plus simple est de vous asseoir sur une chaise afin de reposer vos pieds au sol facilement.
L’étape suivante consiste à respirer progressivement de manière plus profonde en prenant des inspirations de plus en plus grandes et des expirations de plus en plus fortes. Attention, à ne pas exagérer car vous risqueriez de surventiler.
L’objectif est de sentir que votre respiration est profonde et rythmée. À ce moment là, vous pouvez porter toute votre attention sur la plante de vos pieds afin de percevoir attentivement les sensations que vous éprouvez. Quelle est la texture du sol, quelle est la température de votre peau, etc.
Réalisez cet exercice pendant 3 à 5 minutes en vous concentrant sur vos pieds nus et sur le sol qui vous ramène à l’instant présent. Pendant ce temps, vous êtes comme dans une bulle. Une parenthèse qui vous permet de saisir la chance de vous débarrasser de vos angoisses et de votre anxiété.
Vous gagnerez en sérénité et vous sentirez beaucoup plus calme après avoir réalisé cet exercice.
Le grounding est donc une discipline que tout le monde peut pratiquer quotidiennement et qui apporte beaucoup de bienfaits pour le corps et l’esprit. En effectuant régulièrement des exercices de grounding, vous aurez pour bénéfice le sentiment de relaxation, d’apaisement et de sérénité.
Cette pratique a même prouvé son efficacité pour réduire le stress, améliorer la qualité du sommeil, réduire les inflammations et redonner de l’énergie.
C’est une discipline idéale pour tous les types de personnes et à tout âge. Elle ne nécessite pas de grands efforts et n’a pas d’effet secondaire.
J’espère que cet article vous a plu.
Prenez soin de vous et de votre esprit !
Sources :
[3] – https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28987038/
[4] – https://www.scirp.org/journal/paperinformation?paperid=58836
[10] – https://www.scirp.org/journal/paperinformation?paperid=58836
[11] – https://www.scirp.org/journal/paperinformation?paperid=51326
[12] – https://www.liebertpub.com/doi/10.1089/acm.2011.0820
[13] – https://www.scirp.org/journal/paperinformation?paperid=55445
[14] – https://www.kheljournal.com/archives/2016/vol3issue3/PartA/3-2-45-578.pdf
[16] – https://www.liebertpub.com/doi/10.1089/acm.2010.0687
[19] – https://maisonsaine.ca/electrosmog?id=100134
[20] – https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3265077/
[30] – Le docteur Gaétan Chevalier a obtenu son doctorat en physique atomique et en spectroscopie laser à l’université de Montréal en 1988. Après quatre années de recherche à l’UCLA dans les domaines de la fusion nucléaire et de la physique des plasmas, il est devenu professeur et directeur de la recherche au California Institute for Human Science (CIHS) pendant dix ans, où il a mené des recherches sur la physiologie et l’électrophysiologie humaine (https://independent.academia.edu/GaetanChevalier).